par le GA 72 – Le Mans Nord et environs

Le RN préfère pratiquer la stigmatisation, la discrimination et le rejet.

Ainsi donc, la proposition de résolution dénonçant l’accord franco-algérien de 1968, déposée par le Rassemblement National a été examinée dans le cadre de sa niche parlementaire, et adoptée le jeudi 30 octobre dernier, à une voix près.

C’était la toute première proposition de résolution de son histoire que le RN réussissait à faire adopter : elle visait directement une convention qui liait la France à son ancienne colonie, l’Algérie.

Chasser le naturel, il revient au galop : ce parti a eu beau changer de nom, destituer le père fondateur et user de maints procédés afin de devenir un parti « acceptable » dans le paysage socio-politique français, par ce choix de viser l’abrogation d’un accord avec l’Algérie, le RN dévoile ce qu’est son véritable ADN : un parti né et nourri du sang de l’Algérie française, de la nostalgie de l’époque coloniale et de l’indigénat, des horreurs de l’OAS, de la torture, des généraux félons planqués chez le fasciste Franco, bref, du refus d’une Algérie indépendante.

Ainsi donc, le RN sera à jamais marqué par ce tout premier fait de son histoire parlementaire : une proposition d’abrogation d’un accord liant deux pays ayant une histoire commune étroitement liée, mais aussi tout un avenir à partager.
Sauf que, à la construction d’un avenir fait de fraternité entre les peuples, le RN, tout entier dans sa haine, préfère pratiquer la stigmatisation, la discrimination et le rejet.
Voilà un argument parmi d’autres à avancer aux citoyens français – particulièrement à ceux d’origine étrangère – qui seraient tentés de donner leur vote au RN.
Et par souci d’exhaustivité, à noter que, outre le RN, cette résolution de la haine et de la honte a également été votée par l’Union des droites pour la République (UDR), la Droite Républicaine (DR), Les Républicains (LR) et Horizon.

À bon entendeur…